Les articles No 114 et 115 du Code pénal
doivent être révisés.
Les art.114 et 115 sont d’un autre âge et masquent les vrais enjeux.
La Suisse doit se doter d’un protocole de fin de vie.
Les associations d’aide au suicide incitent au suicide en jouant sur la peur et sont maintenant dépassées par leurs propres dérives : profitant du vide juridique elles en sont venues à accorder la mort à des personnes qui ne sont pas malades.
Le suicide assisté doit laisser la place à un protocole stable qui sera placé sous la seule responsabilité de l’Office fédéral de la Santé publique.
La Suisse n’échappera pas au débat démocratique
Nous ne pouvons plus continuer à abandonner le débat sur la fin de
vie à d’autres. Les enjeux de vie et de mort du citoyen n’ont pas à être
confisqués par un panel d’experts désignés par la science médicale.
Nos autorités fédérales ont le devoir de restaurer le consensus national
sur la fin de vie en redonnant toute sa place au débat démocratique.
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