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Stop aux dérives du suicide assisté !

- Rien ne bouge !                     - Halte aux abus !

 

L’origine du mouvement :

 

Stop dérives suicide assisté a été fondée en 2019 par Bernard et Claude Mermod. Le 11 novembre 2016, les « deux frères genevois », ont été profondément marqués par le suicide de leur aîné Olivier qui avait été incité à exécuter « son plan B » par Exit. La légitimité du propos que voici est renforcée par leur qualité de proches ayant mené une action en Justice. Très documenté, un livre-témoignage a été publié à Paris en 2019 aux éditions l’Harmattan. https://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=62451

 

Les trois vérités qui font mal :

 

1.    La Suisse n’a pas de lois sur le suicide assisté.

2.    Une frange active des Sciences médicales incite à faciliter l’accès au suicide assisté.

3.    Hors de contrôle, le suicide assisté est accordé à des personnes en bonne santé.

 

Le vide juridique

 

Le grand mensonge consiste à faire croire jusque loin hors de nos frontières que le citoyen suisse aurait doté son pays de lois. En fait, aucune loi fédérale ne réglemente le suicide assisté tel que compris de nos jours et seule l’instrumentalisation de l’article suranné No 115 CP qui avait été promulgué en 1942 lève l’impunité des pratiques actuelles. En l’absence de règles et de limites, les abus ne sont réglés que par la jurisprudence helvétique qui, du fait de ce vide juridique, s’était toujours appuyée sur les directives de l’Académie suisse des sciences médicales, ASSM.

 

Le 25 octobre 2018, la Fédération des médecins suisses FMH n’a pas voulu intégrer dans son code de déontologie l’assouplissement des conditions d’accès au suicide médicalement assisté qui avait été approuvé le 17 mai 2018 par le Sénat de l’ASSM. Ces nouvelles directives entrent notamment en conflit avec la directive ASSM No 4.1 du 25.11.2004 : « Le suicide assisté n’est licite que si la maladie dont souffre le patient permet de considérer que la fin de vie est proche ».

En conséquence, en cas de plainte pénale, nos juges ne savent plus à quelle autorité en référer : l’ASSM ou la FMH ?

 

- Ce doute est intolérable.

 

La dénonciation des abus financiers :

 

 « L'association d'euthanasie Exit a accumulé une fortune par millions. Maintenant, les membres et les politiciens posent des questions critiques. Sur la base des documents envoyés à l'Assemblée générale, j'ai établi qu’Exit a maintenant accumulé un actif brut de CHF 29 millions. Qu'est-ce qu'une organisation d'euthanasie fait avec autant d'argent demande Rolf Sommer. » (Der Sterbehilfeverein Exit hat ein Vermögen in Millionenhöhe angehäuft, NZZ 07.05.2019)

 

 

L’abus démocratique

 

Pour détourner l’attention, plusieurs initiatives, probablement financées aussi par ces fonds énormes, ont fait voter par le peuple ou par les élus locaux des lois cantonales qui ne règlent que des points périphériques, comme l'accès des organisations d'assistance au suicide aux lieux de soins. Ces garanties anecdotiques entretiennent une illusion de droit, mais ne comblent en rien le grave vide juridique dont souffre la Suisse au plan pénal. Même votées « par le peuple », ces législations cantonales ne règlent rien du tout sur le fond. Elles ne font qu’apporter leur pierre à un édifice juridique bâti sur du sable.

 

 

Quel futur pour nos aînés ?

 

En l’absence de lois, on organise déjà la mise à mort moderne selon l’idéologie des associations qui militent pour le « droit de mourir » avec pour slogans « l’autonomie », la « dignité » et le « libre choix du jour de la mort », au prétexte d’un droit à l’autodétermination qui est instrumentalisé.

La décision de mourir ne sera bientôt plus imputable au citoyen, elle deviendra une construction sociale et clinique à la mode qui se transformera en un simple usage. On n’osera même plus s’y opposer.

Avant même d’être atteint d’une maladie mortelle, l’aîné sera immédiatement étiqueté et surmédiqué : il ne sera plus entendu que dans son désir de mourir. Ayant perdu la liberté de changer d’avis il sera vite placé devant l’offre insidieuse d’être repris en main par un « empathique » accompagnateur à la mort qui   - poison en main - lui vantera l’accès immédiat à un au-delà douteux. Le protocole de fin de vie sera devenu un outil banal, une coutume, et pourquoi pas, une fête !

Déjà maintenant, à chaque mort survenue par suicide assisté, les assurances font des économies considérables et nous laissons faire. Pendant ce temps s’opère cette rencontre inouïe entre la santé publique et la logique de l’argent. La pression financière sera telle qu’en dehors de toute maladie grave, les personnes âgées en perte d’autonomie seront stigmatisées et qualifiées « d’indignes », accusées d’être les déviants du système hospitalier. On les fera entrer dans la catégorie de ce qui ne mérite pas d’être vécu et le « droit de mourir » se transformera alors en un « devoir de se suicider ».

 

Un protocole devenu sauvage

 

L’aide au suicide est souvent accordée au seul prétexte que le sujet « autonome » se dise « fatigué de vivre » du fait de simples pathologies « liées à l’âge ».

La vérité est que dans la peur d’une perte de capacité de discernement qui ferait perdre au sujet son droit d’accéder au produit létal, l’anticipation du jour de la mort est induite mécaniquement par un protocole procédurier qui pousse à accorder la mort à des personnes qui ne sont ni malades, ni en fin de vie proche. Les faits sont là, implacables : fondé sur la peur, le suicide assisté contient en lui ses propres dérives et il est devenu sauvage. Les organisations d’aide au suicide repoussent progressivement toutes les limites.

 

 

L’urgence du débat démocratique :

 

Les médias propagent un formatage où règne la dimension binaire et réductrice du suicide assisté : soit c’est l’acharnement médical, soit c’est la mort programmée.

Banalisée, l’aide au suicide échappe toujours plus à la critique devenue réductrice, affadie et trompeuse. Informer le citoyen ne serait plus à l’ordre du jour ? On continue à faire croire à la population qu’on n’accorde la mort qu’en cas de maladie grave en phase terminale. Or, on accorde la mort toujours plus vite et pendant ce temps, les experts de l’éthique médicale confisquent les questions clés et ils élaborent leurs protocoles de fin de vie, loin du débat public.

On sait pourtant bien que la remise du produit létal consiste à donner la mort : elle ne poursuit pas un but médical utile à un traitement. Les seuls critères à prendre en considération ne sont donc pas de nature médicale, mais sociétale et nos autorités savent depuis longtemps que ces questions brûlantes n’échapperont pas au débat démocratique :

« Comme il en va du droit fondamental à la vie, la détermination de la limite entre homicide autorisé et non autorisé ne peut pas être abandonnée à une catégorie professionnelle ou à la science ». Assistance au décès. (Adjonction au CP, Rapport du Conseil fédéral donnant suite au postulat Ruffy : 1999)

Actuellement, dans la cité comme dans les instances politiques, les espaces de débat et de contradiction n’existent déjà presque plus et si ça continue, cette démission donnera lieu à d’autres tragédies. https://www.tdg.ch/geneve/exit-2-freres-continuent-combat-justice/story/30442354

 

En l’absence de dialogue ouvert et face à des enjeux de vie et de mort qui nous touchent tous, Stop dérives suicide assisté demande un débat public, national, citoyen !

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STOP DÉRIVES SUICIDE ASSISTÉ

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